Vous êtes déjà nombreux.ses à l’avoir remarqué, les paniers sont de retour en précommande. Ce nouvel article vous explique ce retour en stock à venir, et fait suite à celui du 2 aout dernier au sujet de la fermeture définitive de notre partenaire Caddie. Nous tenions à partager la suite de cette aventure et du panier Manivelle.
Avant d’en dire plus, nous voulions déjà vous remercier pour vos nombreux messages de soutien suite au dernier article.
Nous écrivions en aout dernier.
Pour Manivelle, ce n’est pas une fin, c’est le début de nouvelles perspectives. Nous allons continuer à produire le panier en respectant nos convictions. C’est un grand défi tout à fait excitant.
Aujourd’hui il nous reste un peu de stock restant des dernières séries de paniers fabriqués par Caddie et la demande ne cesse d’évoluer.
Le succès de notre panier tient à sa qualité, sa production locale, mais aussi à son prix juste et cohérent par rapport l’objet qu’il est, à l’utilisation à laquelle il se destine. Un panier vélo ne peut pas, ne doit pas coûter 200 euros. Et c’est ce point qui rend cette suite d’aventure particulièrement complexe. En travaillant avec Caddie, grâce à une gestion des volumes de production et du stockage “main dans la main”, nous l’avions, ce prix juste. Il est maintenant mis à rude épreuve alors que nous recherchons de nouveaux partenaires.
En faisait un rapide tour des entreprises avoisinantes, nous avons rapidement compris que le travail du fil d’acier tel que Caddie en maitrisait le secret se perdait avec sa fermeture, ou qu’en tout cas, la poignée d’industriels français et allemands “en capacité de” n’avaient pas l’envie de s’adapter à notre petite marque.
Pourquoi pas le faire nous-même finalement?
Afin de garder la production de nos accessoires en Alsace et à un prix accessible, pourquoi ne pas reprendre à notre échelle de cet héritage industriel? Aussi, il s’agit la d’un nouveau tournant pour nous, un défi mais aussi un pari, celui d’évoluer en micro-industrie.
Être transparents avec vous fait aussi partie de nos convictions. Fabriquer notre panier coûte que coûte en France, avec un prix de revient au triple d’avant, ce serait mettre en péril son fragile modèle économique que nous avions pu rendre possible et dans lequel nous croyons toujours, après plus de 3 ans. Nous avons fait le choix dans un premier temps de travailler avec un partenaire en Pologne, pour que nos paniers et porteurs puissent à court terme continuer d’exister.
Ces séries de transitions sont notre levier économique pour rendre la suite possible. Puisque nous voulons y arriver, à fabriquer les paniers et porteur par nos propres moyens. Vous pouvez l’imaginer, cela demande du temps et beaucoup d’investissement. Trouver un nouveau local capable d’accueillir les différentes machines de production, mettre en place toute cette machinerie, des premiers tests de productions, jusqu’au lancement des première séries.
Nous avons travaillé sur le sujet tout l’été depuis la triste nouvelle, avec plusieurs visites chez Caddie au cours de ces dernières semaines. Visites pour mieux appréhender ce à quoi pourrait resembler notre micro-usine et les machines qui pourraient la composer.
Visites qui nous laissent aussi à chaque fois une drôle de sensation. Toutes ces machines à l’arrêt, ces outils et vêtements de travail laissés ça et là, un peu négligemment comme si l’ensemble des salariés avaient, en pleine action quitté leur poste de travail. Enfin, ce terrible silence, faisant résonner chacun de nos pas à travers l’usine, alors que nous avions plutôt l’habitude de crier pour réussir à s’entendre lorsque nous visitions la production.
Merci à tous pour votre soutient dans cette aventure, nous reviendrons évidement vers vous pour vous ternir informé de la suite des évènements.
Thomas & Silvin
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Cet état de lieu fait, c’est un petit contre la montre qui se profile devant nous, fait de belles cotes et de virages sineux, et cette question qui persiste, comment faire pour prendre le meilleur départ?